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SOLDAT DE PLOMB LUCOTTE RARE COFFRET ASCENSION DU MONT BLANC

       Photo non contractuelle




 

 

SOLDAT DE PLOMB
MAISON LUCOTTE FABRICATION FRANCAISE
TRES RARE COFFRET REALISATION SPECIALE
ASCENSION DU MONT BLANC PAR LE DOCTEUR SAUSSURE

Un peu d’histoire !

En 1760, Horace-Bénédict de Saussure savant Genevois désireux de faire des observations scientifiques sur la cime la plus haute des Alpes, promet une forte récompense au montagnard qui trouvera une route praticable pour y parvenir.
Sur le moment la chose parut sans doute extravagante, car la première tentative n’eut lieu qu’au bout de 15 ans. Elle fut arrêtée, comme les suivantes, plutôt par la longueur de la course, l’étonnement, le dépaysement des hautes neiges que par de véritables difficultés. Le glacier des Bossons, la Mer de Glace, l’Arête du Goûter sont successivement explorés, sans succès.
Il faut, pour que le pas décisif soit franchi, l’entrée en scène de Jacques Balmat. Originaire du village des Pèlerin, déjà père de famille, Jacques Balmat avait 24 ans en 1786. C’était un grand coureur de glaciers; il conduisait des voyageurs, mais n’était pas guide en titre.
histoire de l’’ascension du Mont Blanc
Le 30 Juin de cette année-là, descendant d’une course, il rencontre un caravane qui part conquérir la récompense promise par Saussure. Il se joint à eux, fait une tentative par l’Arête des Bosses, est abandonné par ses compagnons et redescent sur le Grand Plateau. Il raconte ensuite avoir ensuite gravi la pente à droite des Rochers Rouges, atteint l’épaule du Mont Blanc et vu à ses pieds le versant italien. Mais pris par le brouillard, il ne peut continuer ce soir-là. Aprés un bivouac improvisé, il redescend dans la vallée, sûr d’avoir trouvé l’accès à la cime.
Un mois après, le 7 Août, Balmat repart avec Michel Gabriel Paccard. C’est le docteur de Chamonix, neveu du doyen des guides de la vallée, homme instruit, qui a déjà fait trois tentatives au Mont Blanc. Après une nuit passée au sommet de la montagne de la Côte, reprenant l’itinéraire des Rochers rouges, ils arrivent tous deux au sommet à 18h30. Le Mont Blanc était vaincu, la plus grande « première » des Alpes était accomplie.
Saussure lui-même se fit conduire au Mont Blanc en 1787. Il fit un long séjour en 1788 au col du Géant, multipliant les observations scientifiques. Si la science lui avait fait faire la conquête du Mont Blanc, on peut dire qu’en retour les Alpes l’avaient conquis, comme beaucoup d’entre nous.
C’est seulement en 1808, qu’une servante de Chamonix, Maria Paradis, fit la première ascension féminine. Citons aussi la tragique expédition du docteur Hamel en 1820, l’ascension de Mlle d’Angeville (1938) qui, exténuée, disait à ses guides:
« Si je meurs avant d’avoir atteint la cime, promettez-moi d’y porter mon corps et de l’ensevelir la-haut. »
Mais aucun des amateurs qui suivent les traces de Saussure, ne laisse une trace durable dans l’histoire alpine. Ils sont venus là par curiosité, peut-être pour la gloire.
La preuve en est que malgré le nombre de ces ascensions, l’exploration du Mont Blanc n’avance pas. La première voie, avec toutefois le détour par le mur de la Côte, est la seule connue jusqu’en 1855. Cette année-là seulement est faite l’ascension par l’Arête du Goûter, bien que la voie ait été reconnue dès les premières tentatives. L’Arête des Bosses ne sera vaincue qu’en1859.
Quand à la connaissance du massif, il semble qu’elle se borne à la voie du col du Géant. Dans le reste des Alpes, c’est le silence.